Je m’appelle Tristan, j’ai 25 ans et je suis étudiant à l’Académie du journalisme et des médias à Neuchâtel. Mais à côté de cela, le plus clair de mon temps est consacré au volley-ball. En plus de jouer au sein de la première ligue du VBC Le Locle, je suis arbitre et juge de ligne. Grâce à cette activité, j’aurai l’opportunité d’être sur le terrain lors de la finale de la CEV Cup entre le NUC et les Italiennes de Chieri’ 76, mercredi prochain.
Il y a huit ans, j’ai passé les tests pour arbitrer en ligue régionale. J’ai progressé petit à petit pour arriver en première ligue. Le canton manquait de juges de ligne, alors j’ai aussi postulé ce poste. En Suisse, il n’existe des juges de ligne qu’en première division. Nous sommes présents pour aider l’arbitre principal en lui indiquant si la balle est dedans, dehors ou touchée. Les premiers matches étaient très stressants pour moi, mais au fil du temps et de l’expérience, c’est devenu un véritable plaisir.
À la fin de chaque partie, les arbitres nous font un commentaire sur nos performances et nous notent. Ceux qui ont reçu les meilleures évaluations sont alors sélectionnés dans un groupe de vingt, présents pour juger les matches les plus importants de la saison et ceux de l’équipe nationale. Cette année, j’ai pu suivre la folle épopée du NUC en Coupe d’Europe depuis le terrain en arbitrant les trois derniers tours. La demi-finale restera comme un moment à part. Voir les deux mille supporters s’enflammer sur chaque point était impressionnant, tout en restant concentré pour bien accomplir ma tâche. Désormais, je me réjouis de participer à cette grande finale.
