Ces derniers jours, j’ai été appelé en renfort par le HC Ambri-Piotta, dont les juniors U17 élites se battent pour sauver leur place. Bien sûr que ça fait plaisir. J’ai joué deux matches sous le maillot du club léventin, contre Davos et Lausanne.
Je suis centre, mais là, j’ai évolué comme ailier. Les choses se sont plutôt bien passées : j’ai réussi à marquer un but contre Lausanne.
Je vis cette période de façon très intense. Aussi en regard des résultats du HCC qui est en route pour réussir un doublé. Ça me fait plaisir pour le club, pour les fans et bien sûr pour mon père (réd : il est le fils de Loïc Burkhalter, directeur sportif du club des Mélèzes et champion de Suisse avec Davos). Il y a longtemps qu’on n’avait pas vécu une si belle période, avec tous ces matches à guichets fermés. On n’en est pas encore aux six titres nationaux de l’époque, mais le HCC revient dans l’histoire. Je pronostique une victoire par 4-1 dans cette série finale contre les GZK Lions.
Pour ce qui est de moi, je me concentre sur ma progression ici : je dois finir ma 11e année Harmos et puis je pense faire un apprentissage. On verra si j’arrive à m’ouvrir les portes d’une carrière de hockeyeur. Bien sûr que jouer en première équipe aux Mélèzes est un peu un rêve. Je suis fier de ma ville, de tout l’environnement qu’elle offre : j’y ai tout. Et puis il y a le projet de la nouvelle patinoire, que je trouve très belle. On l’attendait. Et c’est bon pour la ville et la région.
Si ça marche, elle sera prête d’ici trois ans… Juste quand j’aurai l’âge de jouer avec la première. Si j’ai le niveau. Ce serait incroyable que les deux choses commencent ensemble !