Les trésors chahutés des Moulins souterrains

Caroline Calame, conservatrice
Moulins souterrains du Col-des- Roches

Une expo retrace les tribulations des collections

Créé à l’instigation de quelques notables, le Musée du Locle ouvre ses portes en 1849 dans le collège JeanRichard. Selon l’usage du temps, il collectionne tout : monnaies, médailles, gravures, animaux naturalisés, montres, curiosités exotiques, objets ethnographiques… on y trouve même une armure de samouraï !

Au fil du temps, les thématiques se séparent. Les collections horlogères rejoignent l’École d’horlogerie en 1868. Les collections artistiques occupent une salle à part dès 1876. Un bâtiment construit en 1906 sur la rue Marie-Anne Calame accueille au deuxième étage le Musée des beaux-arts et au troisième le Musée historique, que l’on inaugure en 1911. Le Musée des beaux-arts prenant de l’importance, la cohabitation des deux institutions devient difficile. En 1958, le Musée d’histoire est déplacé au château des Monts, nouvellement acquis par la ville du Locle, et qu’il partage avec le Musée d’horlogerie. Et lorsque les collections horlogères, à leur tour, demandent plus d’espace, le musée historique doit à nouveau plier bagages. Ses collections sont déposées en 1991 aux Moulins souterrains, tout récemment ouverts. Depuis lors, les Moulins s’efforcent de redonner des lettres de noblesse à ces fonds si chahutés.

Le Locle. 10 mars – 10 novembre 2024. www.lesmoulins.ch

Recherche locaux désespérément

L’exposition Recherche locaux désespérément : le Musée d’histoire du Locle de 1849 à nos jours (10 mars – 10 novembre 2024) retrace le parcours tumultueux de ces collections. Du collège JeanRichard aux Moulins souterrains, en passant par le Musée des beaux-arts et le Château des Monts, elles ont cherché longtemps un espace où dévoiler la richesse du passé loclois.

Recherche locaux désespérément

L’exposition Recherche locaux désespérément : le Musée d’histoire du Locle de 1849 à nos jours (10 mars – 10 novembre 2024) retrace le parcours tumultueux de ces collections. Du collège JeanRichard aux Moulins souterrains, en passant par le Musée des beaux-arts et le Château des Monts, elles ont cherché longtemps un espace où dévoiler la richesse du passé loclois.

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