Imaginez un lycéen de 1978, épris de science-fiction, fasciné par les mystères du temps et déjà sensibilisé à l’histoire régionale par son prof… d’anglais, Alain Tissot. Comment dès lors aurait-il pu en être autrement : quand ce lycéen découvrit le jeune Musée international d’horlogerie, inauguré en 1974, ce fut un véritable coup de foudre pour ce décor unique, ces dialogues entre pénombre, reflets de métaux et textures de bois anciens, ces bavardages de tic-tac et de sonneries…
Alors que le MIH célèbre ses 50 ans et s’apprête à quelques évolutions, le lycéen, même s’il a choisi d’autres voies que l’horlogerie, vit encore les remous de son coup de foudre dans l’orbe du musée. Il imagine combien elles / ils sont nombreux·se·s à y avoir, comme lui, éprouvé un élan du cœur, chacun selon sa perception du temps et des merveilles mécaniques qu’on a imaginées pour le regarder filer, dans le même… temps où d’aucuns savants postulent qu’il n’existe pas.
Que de coups de foudre mués en soutien pour le MIH, par un mécénat généreux, des dons, l’affiliation à sa société d’ami·e·s née en 1980, comme membre individuel, collectif, sponsor. Précieux soutien, il est la voie par laquelle les collections du musée peuvent s’enrichir, se compléter, tandis que les autorités assurent l’entretien de son formidable bâti et son fonctionnement, en un partenariat fructueux.
Ce lointain lycéen, qui outre le 7 et le 17 aimait les chiffres ronds, serait infiniment réjoui, pour ce 50e anniversaire, de voir le nombre des membres sponsors s’établir à deux fois cinquante, et celui des membres individuels atteindre les cinq cents, au moins. Pour les nouveaux coups de foudre, aucune limite…