Le Chaux-de-Fonnier prend du galon à Union Neuchâtel. Il se livre pour Le Ô
Formé au BBCC (basketball club de La Chaux-de-Fonds), Silmy Joao Caputo prend du galon à Union Neuchâtel. Il a rejoint le club du chef-lieu à 15 ans avec l’espoir de vivre de sa passion du basket. En 2020, il intègre la première équipe. Quatre ans plus tard, il devient une pièce majeure dans la rotation de son entraîneur Mitar Trivunovic. « C’est le fruit du travail qui paye », dit le Chaux-de-Fonnier. Sa recette ? « Ma force mentale et ma confiance qui grandissent au fil des saisons. » Conscient de la marge de progression qu’il a encore devant lui, le joueur de 21 ans mise sur son attitude et sa persévérance : « Je veux m’affirmer à Union et devenir titulaire. Plus tard, mon rêve serait de jouer ailleurs en Europe. »
Nouveau rôle, nouveau défi
Une ambition et des qualités saluées par Chad Timberlake, entraîneur-assistant de la 1ère équipe et entraîneur de la 1ère ligue (petite photo) où évolue aussi, en parallèle, le talent chaux-de-fonnier : « Il a une énergie incroyable qu’il arrive à transmettre à ses coéquipiers. Quand il rentre sur le terrain, il n’a peur de rien. Il donne le maximum pour l’équipe. C’est un bosseur qui veut se donner les moyens d’atteindre les sommets, bien que ce ne soit pas tous les jours facile. »
Silmy Joao Caputo note lui-même ses points à améliorer. « Je suis hyperactif en défense. Mais en attaque, je n’ai pas la même confiance. » Si le No 2 d’Union a vécu les play-offs depuis le banc ces trois dernières saisons, il a hâte de porter de nouvelles responsabilités pour son club qui s’est qualifié pour les demi-finales des play-offs dimanche à la Riveraine devant 1540 spectateurs. « Être au cœur de l’action, c’est ce qui m’anime. »
Pas satisfait de sa prestation en quart de finale contre Vevey, il préfère ne pas s’attarder sur son 0 sur 6 aux lancers-francs, en 15 minutes jouées. Et veut croire en sa bonne étoile : « Je ne peux pas faire pire… Mais ce n’est pas la fin du monde. À moi de prouver ce que je vaux et de tout donner dans n’importe quel secteur. »
Dès ce week-end, Neuchâtel part affronter Spinelli Massagno au Tessin. Union fait figure d’outsider dans cette série au meilleur des cinq matchs : « On ne se met pas la pression. Personne ne nous attendait à ce stade de la compétition. Du coup, on vise la finale ! », lance Silmy.
Acte I et II au Tessin, puis c’est à La Riveraine, le week-end du 20 avril que le jeune angolais d’origine attend le soutien des supporters chaux-de-fonnniers : « On les espère nombreux au Game 3. On aura besoin de tout leur soutien ! » Message transmis !
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