La Tchaux déclare la guerre aux déchets sauvages

Stop au littering ! un tas de détritus pour le choc. Une campagne de slogans ciblés pour le chic

Le littering (pour jeter ou abandonner des déchets dans des endroits inappropriés) coûte cher à la collectivité. En esthétique, en santé publique et en travaux de ramassage et nettoyage… Après la campagne « Triez pour nous » pour favoriser le tri des déchets, La Chaux-de-Fonds déclare la guerre aux 300 tonnes de déchets sauvages récoltés chaque année, pour un coût de quelque 660 000 francs par an, malgré les 651 poubelles du territoire urbain communal !

À noter qu’avec 8,5 kg par habitant, La Tchaux fait mieux que Lausanne et ses 12,5 kg par habitant et année. En tonnes, la Métropole horlogère génère 5484 tonnes de sacs taxés, 1049 tonnes de déchets encombrants incinérables, 4733 tonnes de recyclables, pour un taux de recyclage de 44 %.

Durant l’année 2023, la sécurité publique a procédé à une dizaine de dénonciations et d’avertissements pour des incivilités prises en flagrant délit sur la voie publique. Punir, il faut, mais prévenir aussi ! Mardi, un tas de détritus récoltés en une matinée a été étalé sur la place Espacité. Voilà pour le choc. Qui a permis de lancer une campagne avec des slogans ciblés pour le chic.

La campagne, d’un coût total de 34 760 francs et signée ADN2300 est déclinée entre autres par un label, des affichages, un spot vidéo, un message sur les véhicules de la voirie, et des cendriers portables offerts.

À chaque déchet-fléau son slogan : « Je protège mon eau, je ne jette pas mes mégots » ; « Je protège ma planète, je ne jette pas mes canettes ! » ; « Je protège ma Terre, je ne laisse pas mes crottes par terre ! ». À chacun·e de les faire siens ! (Comm-gs)

 

Le choc des incivilités d’une journée

Je conseille une petite balade santé sur le Pod, qui conduit à Espacité. En ce 21 mai, une surprenante œuvre d’art y attend les promeneurs, encadrée dans une enceinte de bois très esthétique. Travail de quelques hommes des travaux publics. J’avoue qu’au premier regard j’ai vraiment pensé à une sculpture audacieuse dédiée à l’écologie… et, cerise sur la création… le
parfum… prégnant.

Les mecs qui tiennent notre ville propre en ordre sont là. Ils parlent, racontent volontiers les détails de l’œuvre présentée, leur boulot quotidien : ils ramassent les ordures en tout genre, cartons, poubelles, cannes, jouets, bouteilles plastiques, de quoi faire son petit marché.

Là, c’est le ramassage du 13 mai, le matin, à travers les rues et près des molochs. Je suis has been, je sais, mais je me suis dit, dans un deuxième temps, que des baffes se perdaient. Les humains sont répugnants. « Si on peut attirer l’attention des 3 % qui jettent dans la rue n’importe quoi, on sera contents », me dit l’un de ces hommes de l’ombre grâce à qui les rues sont accueillantes. Merci à eux.

Bernadette Richard

Stop aux déchets sauvages ! Départ choc pour la campagne de la Ville de La Chaux-de-Fonds, avec un tas place Espacité de la récolte d’un jour de littering ordinaire… (gs)
Stop aux déchets sauvages ! Départ choc pour la campagne de la Ville de La Chaux-de-Fonds, avec un tas place Espacité de la récolte d’un jour de littering ordinaire… (gs)

Le choc des incivilités d’une journée

Je conseille une petite balade santé sur le Pod, qui conduit à Espacité. En ce 21 mai, une surprenante œuvre d’art y attend les promeneurs, encadrée dans une enceinte de bois très esthétique. Travail de quelques hommes des travaux publics. J’avoue qu’au premier regard j’ai vraiment pensé à une sculpture audacieuse dédiée à l’écologie… et, cerise sur la création… le
parfum… prégnant.

Les mecs qui tiennent notre ville propre en ordre sont là. Ils parlent, racontent volontiers les détails de l’œuvre présentée, leur boulot quotidien : ils ramassent les ordures en tout genre, cartons, poubelles, cannes, jouets, bouteilles plastiques, de quoi faire son petit marché.

Là, c’est le ramassage du 13 mai, le matin, à travers les rues et près des molochs. Je suis has been, je sais, mais je me suis dit, dans un deuxième temps, que des baffes se perdaient. Les humains sont répugnants. « Si on peut attirer l’attention des 3 % qui jettent dans la rue n’importe quoi, on sera contents », me dit l’un de ces hommes de l’ombre grâce à qui les rues sont accueillantes. Merci à eux.

Bernadette Richard

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