Il y a quinze ans, un de mes meilleurs amis m’a proposé de commencer le streethockey avec lui. J’ai toujours été passionné de hockey sur glace. Pourquoi ne pas tenter l’expérience ? Au début, je n’étais pas très doué avec le maniement de la crosse. Mais je pouvais déjà faire valoir mes capacités physiques acquises en courant après mes grands frères.
J’ai travaillé sur ma technique pour finalement me retrouver aux championnats du monde de Streethockey à Viège avec la Suisse. Jamais je n’aurais cru qu’un jour je serais redevable envers ma famille de m’avoir fait courir chaque fois qu’ils oubliaient quelque chose : « Allez Antoine, on te chronomètre ! », me criaient-ils.
Le Streethockey, c’est avant tout une bande d’amis, presque une famille que j’ai rencontrée au fil des ans. Le titre de LNB acquis lors de la saison 2015-2016 restera longtemps comme l’un de mes meilleurs souvenirs sportifs.
Alors qu’on entame notre Mondial ce soir contre les États-Unis (20 h), j’espère de tout cœur revivre des émotions aussi fortes. Participer à un tel événement à domicile, pour un sport aussi peu populaire que le mien, est une chance incroyable. Je doute d’avoir encore une telle opportunité. Je compte bien profiter à 200 % de cette aventure avant de me lancer dans d’autres projets avec ma fiancée.
Même si nous ne partons pas favoris, j’espère que nous saurons créer la surprise et ramener une médaille. Comme le dit si bien Jean-Claude : « Si tu veux un conseil, oublie que t’as aucune chance. On ne sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher. »