La Plage des Six pompes, ce paquet de bonbons aux goûts variés – doux, acidulés, exotiques et même explosifs –, c’est mon incontournable de l’été, ma traversée surprises de multiples univers. La visite d’un large panel de spectacles où s’entremêlent la danse, le théâtre, le cirque et la musique. La poésie y côtoie l’irrévérence, Les émotions se percutent, les rires et les larmes se mêlent. C’est prendre le risque d’être touchée, surprise, émue, bousculée, impressionnée tout à la fois… et aussi déçue, parfois. Cadeaux offerts par des artistes bourlingueurs, bravant le froid, la pluie et les vagues de chaleur pour nous faire rêver ou pour nous secouer.
C‘est me rendre une heure à l’avance pour le spectacle à ne pas manquer, celui à voir de près, puis accepter d’avoir mal au derrière par toutes les heures passées assise par terre. Être un peu agacée par les nombreux : « Avancez ! Encore… Rapprochez-vous, serrez-vous ! Resserrez-vous ! » qui permettent d’accueillir un maximum de spectateurs. Ou encore, craindre lors d’un spectacle participatif, d’être interpellée…
Le passage aux stands de nourriture, entre deux représentations, est l’occasion de partager ou de grapiller quelques informations sur un spectacle futur, avant de choisir un plat peut-être un peu trop gras, mais : « La semaine prochaine, promis, je mangerai des légumes et des fruits ! » Ou alors, l’arrêt au bar, en coup de vent ou non, pour retrouver des amis, discuter, échanger, rencontrer des artistes, ou tout simplement me reposer.
Enfin, la Plage c’est un virus contagieux, alors durant cette semaine-là, mon appartement devient un lieu d’accueil pour les amis contaminés.
