Ouverte en grande pompe avec Elisabeth Baume-Schneider, la xième (le nombre exact reste une énigme) édition de la Plage, a fait vibrer les festivaliers dans un calme retrouvé. Après l’annulation de l’édition 2020, une édition intimiste en 2021 et une année 2023 touchée-coulée, l’événement majeur de l’été a retrouvé ses couleurs. Selon les organisateurs, 10 000 à 12 000 spectateurs ont répondu présent chacun des six jours pour assister à 200 spectacles présentés par 54 troupes.
Pari gagné
En raison des travaux sur la place du Marché, les organisateurs ont composé avec des scènes plus éloignées que d’habitude. Beau-Site, dont le pari de faire venir les spectateurs n’était pas gagné d’avance, a comblé un public venu assister en masse à des représentations grand format. « La fréquentation des pelouses du TPR a été si forte que la surface de nos buvettes devra être revue si nous revenons », commente Hugues Houmard, directeur du festival.
Cache-cash
Le cash reste le moyen privilégié pour consommer ou rétribuer les artistes. Alors que d’autres manifestations bannissent le sonnant et trébuchant, les recettes des buvettes, c’est 50 % de cash. Proportion encore plus élevée pour le chapeau avec 85 % de cash. Habitués à la monnaie scripturale, les plagistes semble démontrer que la tendance est à accepter tous les moyens de paiement. Relevant au passage la générosité du public, le directeur déclare que le maintien du cash dans les transactions est un enseignement dont il tiendra compte.
Prochaine édition et enjeu sur les sites
Si les dates du festival pour 2025 sont connues (du 5 au 10 août 2025), le choix des sites fera l’objet de discussions stratégiques entre Numa-Droz, la place du Marché et Beau-Site. « On ne peut pas être partout !» affirme l’organisateur.
