Transmettre notre patrimoine horloger régional : le défi

Par Anouk Baer
stagiaire chargée de communication
projet ARC HORLOGER

Comme tout enfant qui a grandi à La Chaux-de-Fonds, j’ai tôt pris conscience de l’omniprésence de l’horlogerie dans notre ville. Le souvenir de l’inscription de l’urbanisme horloger au Patrimoine mondial de l’UNESCO en 2009 reste d’ailleurs gravé dans ma mémoire.

Pourtant, mon parcours académique m’a d’abord menée vers d’autres horizons. Après un bachelor en sociologie et histoire contemporaine à l’université de Fribourg, j’ai poursuivi un master en études européennes à Genève et Montréal. Depuis plusieurs mois, je travaille à temps partiel au sein de l’association Suisse-ONU.

À la fin de mon master, j’aspirais à compléter mon engagement professionnel dans un cadre plus local. C’est ainsi que, ce début septembre, j’ai rejoint l’organisme arcjurassien.ch pour travailler sur le projet ARC HORLOGER.

Ce projet transfrontalier, mené en collaboration avec la France depuis 2020, vise à valoriser et à pérenniser les savoir-faire liés à la mécanique horlogère et à la mécanique d’art. Cette expérience me révèle la richesse du patrimoine horloger immatériel de notre région, tout en me faisant prendre conscience du risque réel de disparition de certains métiers rares.

Dans ce souci, ARC HORLOGER cherche à développer un observatoire des savoir-faire, ainsi qu’un annuaire des détenteur·rice·s, ce qui devrait permettre d’améliorer les connaissances du domaine et d’agir de manière ciblée. J’ai donc hâte d’en apprendre davantage sur ce sujet et de redécouvrir ma ville et l’Arc jurassien sous un angle nouveau.

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