Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent de la femme mais aussi le plus meurtrier. Il s’agit donc d’un véritable enjeu de santé publique. Tout le monde connaît une personne autour de soi qui a souffert de cette maladie.
Cela fait trente ans que la mortalité diminue grâce aux avancées scientifiques mais aussi que la prévalence augmente sans que la prévention ne soit une réelle priorité pour les autorités. Toujours une question de sous : les pharmas en ont plus que les institutions publiques.
Dès les années 2000, une priorité du Parlement européen fut de mettre en place des unités d’excellence pour la prise en charge des femmes / hommes atteints par la maladie. Au plan européen, il est préconisé une unité pour un bassin de population de 250 000 habitants. La science a depuis longtemps démontré que l’on gagne en survie si on est traité dans un de ces centres.
Le centre du sein du canton de Neuchâtel a vu le jour il y a dix ans, non sans mal en raison des conflits géo-politico-hospitaliers. Il a été depuis lors accrédité au plan suisse par deux fois, la dernière avec le maximum de critères de qualité (70 / 70).
Nous traitons la majorité des cas de la région, environ 180 par an mais malgré l’évidence scientifique des femmes se font toujours soigner en dehors de ces centres.
Si un message doit passer à l’occasion d’Octobre rose c’est que si les femmes veulent être mieux soignées et surtout moins risquer de mourir en raison de cette maladie, il n’y a pas d’alternative à la prise en charge dans un centre certifié.
Nous sommes là !