Certains parlent de scandale dans la tenue de la COP 29 en Azerbaïdjan.
Perso, du moment que les participants s’entendent pour freiner le réchauffement, peu importe si Bakou exploite des gisements de pétrole car les enjeux sont ailleurs. Ne les cherchons pas dans l’absence du président Lula qui prépare la COP 30 en Amazonie ni dans le spectre du revenant Donald T., un climatosceptique de la trempe de Ronald R. Non, ces arbres cachent la forêt de la transformation des accords en actions.
Alimenter un fonds qui verse chaque année des centaines de milliards de dollars aux pays en développement et limiter les émissions de CO2, tels sont les véritables enjeux, sur fond de protectionnisme et de compensation.
Si les USA et d’autres pays ronchonnent à payer une dette climatique sans les grands pollueurs que sont l’Inde, la Chine, la Russie ou les pays du Golfe, la colère gronde lorsqu’il est question de compensation, un attrape-rêves pour les bonnes consciences. Le système, qui rappelle celui du subventionnement des primes maladie, permet, sans s’attaquer aux causes, de dissimuler en un tour de passe-passe un tiers des émissions suisses de CO2 dans les pays émergents.
Halte au réchauffement, thermostats sur 19° C…