Il y a une quinzaine d’années, lors d’un passage compliqué dans ma vie comme il en arrive parfois, je n’aurais jamais imaginé qu’une rencontre avec un homme passionné puisse changer une partie de ma vie. J’ai connu Christian Beuret, fondateur des associations Bel Horizon et Partage. Il m’a ouvert au bénévolat, car je n’y avais jamais réfléchi avant : quand tout va bien, on n’est pas forcément sensibilisé au tissu social et à son importance dans notre société.
Avec Bel Horizon j’avais lié ma passion pour l’informatique avec l’humain et déjà vécu des moments très forts sur le plan émotionnel en apportant une aide à la migration ainsi qu’aux personnes âgées quelquefois dépassées par les nouvelles technologie.
Depuis plus d’un an à Partage, ces compétences m’ont énormément servi pour gérer les situations qui arrivent forcément dans ce cadre où nous essayons de ne pas seulement distribuer de la nourriture, mais aussi travailler les liens sociaux et les relations humaines, ce qui est très important pour tout les bénévoles qui y travaillent.
Malgré tout, je dois avouer que c’est parfois compliqué d’arriver à concilier les différentes communautés qui s’y croisent et les situations des personnes parfois en grande précarité sociale et financière.
Les personnes arrivées à l’AVS me touchent particulièrement. J’y vois une grande injustice. Après une vie de travail, on ne devrait pas avoir à demander de l’aide pour manger !
Il ya des moments de doute, avec l’impression que le tissu social craque, où les événements ne vont pas dans le bon sens. Mais le sourire d’un enfant ou un remerciement chaleureux spontané relance la machine. Et c’est reparti !