Dans le haut, ça croustille dans la bouche !

Par Cédric Dupraz

Ambassadrices des savoir-faire de la Mère commune, les enseignes horlogères sont connues dans le monde entier. Par ailleurs, certains produits contribuent également à valoriser notre belle région. Comme le rappelle Vincent Matthey, responsable de Tourisme neuchâtelois pour les Montagnes, « les produits du terroir jouent un rôle clé dans le tourisme ! Ils permettent aux visiteurs de vivre une expérience authentique qui éveille les cinq sens. » Si côté brassicole – en cette fin de « Dry January » – Le Locle peut se targuer de deux brasseries (celle de la Petite Anglaise et des Brenets), côté panetier, la Mère commune propose quelques produits d’exception aussi.

Les commandes XXL d’un Lausannois
Lionel Blondeau de la Croustille confectionne ainsi deux spécialités « bien de chez nous ». Tout d’abord, ses incontournables « boules d’amour » à l’absinthe. Si la ville est à l’origine et dépositaire de la marque, la recette actuelle est le fruit de Lionel. Le boulanger, pâtissier, confiseur, chocolatier et glacier (certifié !) nous le concède : « La demande dépasse l’offre ! » Pour l’anecdote, « un client de Lausanne nous fait une commande deux fois par année ! Et ce sont des dizaines de boîtes ». De plus, « les touristes, notamment suisse-allemands, affluent depuis quelques années ». Pour lui, cet attrait s’explique par la saveur du produit, mais aussi par son prix ! Autre produit phare : son authentique « taillaule » ! L’ancien Brévinier et grand amateur du HCC nous confie avoir hérité d’une recette (bien gardée) de feu Claude-Alain Patthey. « Notre taillaule est connue et reconnue loin à la ronde », nous précise Lionel. « J’ai même établi un nouveau record du monde avec une taillaule de 9,50 m de long… Mais celui-ci n’a pas été homologué », rigole-t-il un peu jaune, couleur taillaule.

« Le brenassier » est dans le four, patience…
D’autres produits du terroir complètent bien entendu l’offre locloise. Du côté des Brenets, le « brenassier », pain proposé par la boulangerie Charmillot, fait également la fierté des habitants de la localité. Cette enseigne, bien connue des habitants des Montagnes, donnera lieu à un prochain article. Bref, comme le rappelle Vincent Matthey, « ces produits deviennent de véritables ambassadeurs de la région, reflétant son identité et son savoir-faire. Ils offrent ainsi aux touristes un lien direct avec le patrimoine local. »

 

Origines de la taillaule

Selon l’historien Michel Schlup, la taillaule (ou taillole) neuchâteloise était sans doute un met de luxe et de fête au XVIIIe siècle. Tirant son nom des entailles qui caractérisent sa croûte, la recette de base n’a pas changé : farine, beurre, zeste de citron, sucre, lait et levure. Quant aux « boules d’amour », selon leur fabricant, ce sont 125 kilos de truffes par année, représentant plus 10 000 pièces fabriquées !

 

Lionel et Évelyne Blondeau de la « Croustille ». (photo dr)
Lionel et Évelyne Blondeau de la « Croustille ». (photo dr)

Origines de la taillaule

Selon l’historien Michel Schlup, la taillaule (ou taillole) neuchâteloise était sans doute un met de luxe et de fête au XVIIIe siècle. Tirant son nom des entailles qui caractérisent sa croûte, la recette de base n’a pas changé : farine, beurre, zeste de citron, sucre, lait et levure. Quant aux « boules d’amour », selon leur fabricant, ce sont 125 kilos de truffes par année, représentant plus 10 000 pièces fabriquées !

 

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