Que se passe-t-il dans les Montagnes neuchâteloises ? Seraient-elles devenues le sanctuaire de la musique techno ? Les 25 et 26 avril derniers, le Alps View Festival retournait la vue des Alpes. Une deuxième édition avec une fois de plus une foule record ! Le journal du Ô s’y est rendu et a collaboré avec Back2Noize Radio pour une interview de la tête d’affiche : Aaron Hibell qui cumule plus de 500’000 abonnés sur instagram et des dizaines de million d’écoutes sur Spotify.
Dans un mois et demi, la Braderie (5 au 7 septembre) va elle aussi innover en proposant pour la première fois un festival techno le vendredi ainsi que le samedi soir sous la grande tente. Celle-ci bondira pour l’occasion de la place Espacité à la place de la Carmagnole, comme pour marquer visuellement ce changement de cap ! Mais revenons-en à notre star internationale que nous avions retrouvé à sa descente de scène après un set devant 1500 spectateurs.
Vous descendez tout juste de scène, quel est votre premier ressenti ?
- J’ai adoré ! Sur scène, j’ai voyagé à travers les styles et les BPMs. On a commencé avec de la techno, de la house et ensuite on est allé du côté un peu plus hard. La vitesse a pas mal augmenté et j’ai fait en sorte de faire bouger les gens.
En plus de la scène, vous êtes un producteur à succès, vous nous racontez le dernier ?
- Les choses se sont faites assez naturellement, on recherchait une voix puissante pour terminer les concerts et c’est celle de Paige Cavell qu’on a trouvé. J’ai d’abord abordé le morceau comme si ça allait être de la trance et ensuite on s’est rendu compte que ça pouvait évoluer vers quelque chose de plus mélodique. Enfin, j’ai demandé à Alex Wann, un ami avec qui j’avais déjà travaillé, d’y apporter sa touche. C’est comme ça que set me free est né !
On vous a senti très à l’aise, c’était le cas ?
- Oui, je suis bien ici. Merci au festival et merci à vous pour la discussion. Je suis tellement content d’avoir pu commencer mon concert au coucher du soleil, devant les Alpes suisses, quelles conditions incroyables ! J’ai justement adapté mon set au décor : des chansons plutôt « coucher de soleil » et des grands classiques avant d’évoluer alors que la lumière baissait. À chaque endroit où je joue, je fais en sorte de m’adapter à tout.