Dans la « cuisine politique » de nos élus !

Par Anthony Picard

Vendredi, le soleil a eu le bon goût d’apporter un brin de chaleur pour la Semaine du goût qui se déclinait en repas, servis à une centaine de convives, mijotés par Daniel Baker (La Luciole) et Anthony Gendrat (L’Orologio). Dans la cuisine à ciel ouvert de la place Espacité… surprise ! Les conseillers communaux ont mis la main à la pâte au service. Proposée à 20 francs avec apéritif et café, l’assiette avait le double avantage de « nourrir son monde » et de soutenir l’association solidaire Partage qui distribue chaque jour des surplus alimentaires à des ménages précarisés.

Avec la bénédiction des grands chefs
En visite dans la Métropole horlogère, Josef Zisyadis avait le sourire à l’heure de célébrer la 25e édition de la Semaine du goût. Lancée en mars 2001 dans le but de promouvoir le bien-manger par l’usage de produits non transformés achetés sur place, l’événement est soutenu massivement par les grands chefs étoilés. « Dès la première édition, les grands chefs en activité qu’étaient Rochat, Rabaey, Wenger, Frôté, Pierroz, Bächler, Chevrier… se sont associés à La Semaine du goût parce qu’elle y intègre les écoles dans la volonté de sensibiliser les écolier·ère·s à réfléchir à leur alimentation », relève le popiste lausannois, l’un des promoteurs devenu patron de cet événement national. « En 25 ans, l’événement a fait tache d’huile ; d’abord au Tessin puis dans les cantons alémaniques où il rencontre un franc succès. »

L’âge d’or des plats industriels est-il terminé ?
Sur l’ensemble du pays, ce sont quand même 6 000 événements qui sont organisés sous la bannière de la Semaine du goût. Son réseau de villes partenaires a pour objectif de travailler au développement de systèmes alimentaires durables, inclusifs, résilients, sûrs et diversifiés, c’est ce que précise la charte des promoteurs. « Mieux manger en se préoccupant davantage des saisons, de l’origine des produits tout en évitant les fast-foods et les plats industriels semble être davantage dans les consciences qu’il y a 5 ans », constate un Josef Zisyadis heureux dont la fameuse pipe fumait elle aussi de plaisir !

les conseillers communaux aussi à l’occasion de l’événement politico-gustatif de la Semaine du goût.
les conseillers communaux aussi à l’occasion de l’événement politico-gustatif de la Semaine du goût.

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