Bonnes résolutions : les fausses bonnes idées !

Par Nelly Sébastien 

Dans cette nouvelle chronique, parlons de ces résolutions du Nouvel An qui pétillent… souvent moins longtemps que prévu. Décembre est une saison où tout scintille : les lumières, les vitrines, les soirées… et nos intentions aussi. On se surprend à rêver plus grand que d’habitude, comme si les bulles prêtes à jaillir à minuit avaient un pouvoir magique.

Chaque année, c’est la même chanson. On ferme le calendrier, on ouvre une page blanche… et on se dit que cette fois, c’est la bonne. Pourtant, ce n’était jamais la bonne. Avec le recul, je comprends mieux pourquoi ! Mes résolutions n’étaient pas des objectifs mais des injonctions et les injonctions ne tiennent pas, même portées par les bulles de champagne de la nouvelle année. Enfant, j’avais même scellé dans mon journal intime un « pacte de sang » (ne riez pas) pour devenir quelqu’un de plus sage, plus calme et de plus discret. Communiquer fait partie de moi, pourtant j’étais persuadée qu’être appréciée passait par le fait de prendre moins de place. Quoi qu’il en soit, ces belles promesses tenaient à peu près aussi longtemps que les bulles de mon verre de Champomy.

Pourquoi les bonnes résolutions ne tiennent pas ?
Ce n’est pas un manque de volonté. Ce n’est pas un problème de discipline. Ce n’est pas une défaillance personnelle. C’est juste que :

1. L’objectif est trop grand
On vise l’Everest alors qu’on n’a pas encore trouvé ses bonnes chaussures.

2. Il ne correspond pas à son identité profonde
Moi, « parler moins » ? C’est comme dire à un poisson d’être plus sec.

3. On place la charrue avant les bœufs
On croit que la motivation passera avant l’action… alors que c’est l’inverse.

4. On se fixe un résultat, jamais un système
« Je veux être plus calme. » OK, mais comment ? Quand ? Avec quoi ? Avec quelle aide ?

5. On se juge plus qu’on ne s’écoute
La résolution devient une punition, pas une évolution.

Alors peut-être que ce Nouvel An n’a pas tant besoin d’une liste de vœux… que d’un geste minuscule, précis, faisable. Une résolution qui soit juste… possible. Si je reprends mon exemple : Je ne voulais pas parler moins. Je voulais qu’on m’écoute sans me reprocher ma nature. Sans ce « Nelly, tu parles trop ! » Ce n’était pas une résolution. C’était une blessure. Et tant qu’on confond les deux… on échoue. Une résolution, c’est juste une direction.

 

Exercice : Écrire une résolution… tenable

Si ce n’était pas le 1er janvier…
Prenez 2 minutes.
Répondez honnêtement :

1. À quel moment naturel de votre année sentez-vous le plus d’élan pour changer quelque chose ? (ex. retour de vacances, printemps, anniversaire, ou simplement un matin au réveil).

2.Quelle résolution voudriez-vous transformer en un petit pas réaliste ?

3. Quel serait le tout premier geste, minuscule mais concret,
que vous pourriez faire dans les 48 heures ?

BRAVO ! Vous venez d’écrire une résolution… tenable.

Pour aller plus loin
Si vous souhaitez avancer autrement, à votre rythme, loin des injonctions et proche du réel, vous trouverez des ressources et des accompagnements sur nscoaching.ch

Exercice : Écrire une résolution… tenable

Si ce n’était pas le 1er janvier…
Prenez 2 minutes.
Répondez honnêtement :

1. À quel moment naturel de votre année sentez-vous le plus d’élan pour changer quelque chose ? (ex. retour de vacances, printemps, anniversaire, ou simplement un matin au réveil).

2.Quelle résolution voudriez-vous transformer en un petit pas réaliste ?

3. Quel serait le tout premier geste, minuscule mais concret,
que vous pourriez faire dans les 48 heures ?

BRAVO ! Vous venez d’écrire une résolution… tenable.

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