Un grand manteau blanc est passé dans les Montagnes Neuchâteloises, sans se préoccuper de où, de quoi et à qui il allait tout engloutir sur son funeste passage.
La nature qui nous entoure au quotidien nous rappelle sa présence et comme sa violence peut être extrême. On pensait être bien à l’abri et au chaud dans nos chaumières. Hé bien non…
L’homme malgré toutes ses bonnes intentions de sauvegarder notre environnement ou plutôt pour essayer de se sauvegarder par rapport à celui-ci, reçoit en plein fouet une baffe !
On perd nos repères, on sort de notre zone de confort, on est confronté à plein d’inconnu avec une rare intensité, il faut chaque jour inventer quelque chose de nouveau, trouver de nouvelles solutions, toujours en avançant avec précaution, sécurité et sérénité pour le bien de toutes et tous.
Face à cette « Vilaine », nom que j’ai donné à cette tempête, un immense vent de solidarité s’est mis en place pour aider son voisin, son prochain, l’homme est résilient face aux évènements, mais il oublie vite ! Si tout le monde dans son quotidien réalise un petit quelque chose de plus à son niveau pour préserver un tant soit peu, une toute petite partie des ressources de notre planète et devient un peu plus raisonnable, je pense que l’on s’en sortira à moindre mal. Dans le cas contraire l’homme courra plus vite que prévu à sa perte.
Notre intelligence peut engendrer de très grands dangers pour notre planète, « et à nous-même », mais c’est elle qui nous donne notre capacité d’émerveillement et le devoir de nous préoccuper de l’avenir.
