En 2022, les pétroliers ont profité d’une situation tendue sur front de pénurie d’électricité et de guerre en Ukraine pour doubler leurs bénéfices en engrangeant un joli pactole de 151 milliards de dollars. Ils feront aussi bien en 2023. Si les incertitudes géopolitiques et les freins à la production renchérissent les prix, la verticalité du marché empêche les contrôles et favorise les soupçons d’entente cartellaire.
Comment se fixe le prix des 6,2 milliards de litres par an dans notre pays ? Pourquoi des différences entre stations d’un même grossiste ? Exemple chez Jubin avec un litre à CHF 1,71 à Courfaivre, soit 12 cts de moins que dans la Métropole horlogère. Au vu de ces variations, le TCS a lancé son radar des carburants, utile à tous (dossier pp. 2-3). Pour les fans de l’électrique, différences aussi avec un prix plancher de recharge à 24 centimes qui peut monter jusqu’à 1 franc le KWh sur les aires d’autoroute. Côté transports en commun, pas de différence sur le réseau des CFF mais un relèvement des prix à partir du 10 décembre (l’abo général coûtera CHF 3995.- en 2e classe). Ouf de soulagement chez les piétons chaussés de baskets : les excédents de stock associés au recul de ventes en Chine ont conduit les grandes enseignes à diminuer leurs prix…
