Loïc Blanc rêve de vivre de sa passion. Pas gagné dans sa discipline…
« Mon papa, avec qui je regardais les courses pros à la télévision, m’a donné cette passion. » Alors qu’il pratiquait de l’athlétisme et de l’unihockey, Loïc Blanc décide de se mettre en selle : « Pour être proche de la nature. »
À 27 ans, après des courses régionales, il se fait un nom dans les compétitions nationales. Engagé en cross-country jusqu’en 2019, il a mis son vélo de côté pour son bachelor d’ingénieur constructeur mécanique en 2020 puis son service militaire. « Je recevais des snaps de mes amis qui s’amusaient alors que j’étais coincé dans une caserne. Je me suis rendu compte que le vélo me manquait », raconte-t-il. En 2022, il fait sa première saison en marathon et confirme en 2023 ses bons résultats, tout en travaillant à temps partiel au Locle chez Pibomulti. « Je suis un rouleur-grimpeur. Je n’ai pas le gabarit le plus léger pour grimper et je me débrouille au plat pour être un bon rouleur. »
Titulaire d’un CFC de dessinateur, Loïc Blanc rêve de JO. Mais son plus grand désir est de pouvoir vivre du vélo (voir sa Tribune de la jeunesse du 14 juin). Il se donne encore deux ans pour trouver une équipe : « Cela donnerait de la crédibilité à mon parcours.
L’épreuve de vérité
« À mon âge, le temps presse : soit tu sors du lot et on te signe, soit les plus jeunes sont préférés », relève-t-il, fort de son 77e rang mondial actuel, et d’un 37e rang en Coupe du monde le 26 mai en Tchéquie.
Son meilleur résultat ? Une 3e place à l’Alpin Cup à Megève (F). Un podium qu’il espère défendre ce samedi. Dans le top 5 de la Raiffeisen Trans en cours, il vise une qualification pour les mondiaux aux États-Unis le 21 septembre. Et les finales la semaine suivante. Les mondiaux de 2025 en Valais (30 août au 14 septembre) seront l’épreuve de vérité. « Tout peut encore changer d’ici là. Mais je ne m’arrêterai jamais de rouler », rassure-t-il. « Si tu as un rêve, il faut y croire ! »
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