C’est le vendredi 2 mai (20 h) qu’aura lieu l’unique représentation de L’Héritier au théâtre des Abeilles, le spectacle d’une ancienne élève d’Evaprod qui met la barre très haut. C’est grâce à un appel à projet, lors de la fête du théâtre neuchâtelois, que cette pièce a vu le jour. Avec ce soutien, Giliane Béguin et sa compagnie 100 Noms ont eu un premier succès en 2022. Pour répondre à l’engouement du public, une tournée s’est mise en place l’année suivante.
«Un scénario digne d’un thriller Netflix»
C’est grâce à l’intérêt de Giliane Béguin pour l’histoire, notamment l’occupation durant la Seconde Guerre mondiale, qu’elle tombe sur un fait divers d’époque concernant un supposé fils caché d’un officier de l’Allemagne nazie. Passionnée, elle part à la recherche d’autres informations jusqu’à arriver à la bibliothèque de New York.
En s’inspirant librement de cette histoire vraie, elle imagine l’enquête d’une généalogiste qui se fait aider par une brocanteuse pour trouver les pièces manquantes de quelques puzzles. Un conte palpitant à l’atmosphère cinématographique, dont la scénariste et metteuse en scène est fière : « C’est un scénario inspiré des séries et films actuels, c’est palpitant et moderne, rendant la pièce très accessible. »
Le parcours de deux anciennes élèves
Giliane Béguin et sa sœur Maureen, qui fait partie des actrices, sont les deux passées par Evaprod pour se former aux arts de la scène avant d’intégrer la prestigieuse école de comédie musicale (ECM) de Paris. Depuis là-bas, Giliane Béguin enchaîne les projets avant de revenir en Suisse en passant quelques années au théâtre Barnabé. Maureen quant à elle débarque notamment à la Revue de Lausanne en 2022.
C’est sur le chemin entre Neuchâtel, Paris et le reste de la Suisse romande que s’est formée l’équipe de L’Héritier. La bande originale a été cocomposée par deux connaissances faites lors du séjour dans la capitale française : Léa Rulh et Lucas Froget-Legendre. La direction d’acteurs est là l’affaire de Léa et de Nathan Pannatier, « trouvé » au théâtre Barnabé. Enfin, la scénographie est assurée par Philippe Schnider, lui aussi rencontré à Servion.
