La braderie, c’est formidable !

Anthony Picard

C’est ainsi qu’un Adolf Ogi s’exprimerait lundi prochain, quand les fêtardes et fêtards de la 48e Braderie se seront refait un mental de fer grâce à l’effet de catharsis de ce grand raout. C’est après la grande crise, en 1932, quand la Métropole recensait 8000 chômeurs pour 40 000 habitants, que les commerçants organisèrent la première Braderie pour écouler leurs invendus. Cette année, la fête redonnera confiance après le désastre humain et matériel du 24 juillet et juste avant l’arrivée de l’ouragan Le-Mal (LAMal).

Parmi mes proches, on évoque souvent le côté réparateur que l’événement va générer en sa qualité d’exutoire de foule. Pour d’autres, dont certains membres du comité, on rêvera d’une fête annuelle comme au bon vieux temps en mettant en avant les éditions répétées de 2022 et 2023. Débat tout aussi passionné entre les nostalgiques du corso fleuri et ceux qui applaudissent aux déambulations des Horlofolies. Chose certaine, on commentera la démission de l’enfant mal-aimé du gouvernement, le Chaux-de-Fonnier Laurent Kurth qui jette l’éponge en cours de mandat.

En tous cas, n’oubliez pas d’emporter votre boîte d’Alka Seltzer, médicament pour lutter efficacement contre les débats d’idées stériles ; utile aussi si vous n’êtes pas fana du Château la Pompe, cuvée 2023.

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