C’est reparti pour Pauline Roy. Et adieu la catégorie U23 : ce dimanche à Rickenbach (LU) elle va disputer sa première Coupe suisse de VTT en Elite ! Son Master en création de contenus et communication en poche, la cycliste chauxoise attaque cette nouvelle saison avec de grosses ambitions.
Et un rêve : participer au 1er Tour de Romandie féminin
(9-11 octobre).
2022 : un nouveau départ ?
« Oui. J’ai plus de temps pour m’entrainer et faire le « job » : à voir si ça paye sur 1-2 saisons. Face au gratin mondial, je vais découvrir, évoluer et… me faire plaisir. Mais pas question de faire que du vélo ! Je suis trop active, je tournerais en rond (sic). Un job à 50-60 % me conviendrait bien. »
Intégrer l’équipe suisse qui roulera au Tour de Romandie féminin ?
« J’en rêve, bien sûr ! Une épreuve World Tour, et en Suisse, c’est un défi fou. Dès que Swiss Cycling aura communiqué les critères de sélection je ferai tout pour y être. Je préfère le VTT – plus ludique – mais j’aime le côté « stratégies » des courses de routes. Les deux disciplines se complètent bien. Et pourquoi pas une reconversion si je suis meilleure ! »
Le cyclisme féminin est en plein essor. Motivant ?
« Je reviens de deux semaines d’entrainement aux Canaries, et c’est la première fois que je vois autant de femmes cyclistes. Idem dans la région. La médiatisation des courses femmes permet un bel essor de notre sport, aussi chez les populaires. Il y a encore un grand gap avec les hommes, notamment au niveau de la médiatisation, mais on est sur de bons rails : les mentalités évoluent.
Et ce TDRF est une belle reconnaissance : sur son propre tracé, et à d’autres dates. Un gros travail pour l’organisateur, mais ça donne autant de place aux femmes qu’aux hommes. En plus, la RTS diffusera aussi cette course dames en « live ». La visibilité est assurée. Car organiser des courses sans qu’elles soient médiatisées ne développe pas notre sport. »
