Dimanche, à la salle de musique, le chœur des Rameaux a rendu hommage à Verdi en interprétant magistralement le requiem. Messe des morts annonciatrice de la débâcle du HC Ajoie, club dont même le plus croyant ne donnerait plus l’offrande… peut-être !
A l’issue de cette semaine pascale, si Euphron, dieu des sports est chaux-de-fonnier, le club plusieurs fois crucifié savourera sa résurrection sur l’autel de la joie. Ce serait magnifique pour les pèlerins des Mélèzes, véritable église du sport, qui n’avait pas connu pareille ferveur depuis 1973, date du 6e et dernier titre de champion suisse conquis par le HCC. 50 ans après, nos joueurs qui ne sont pas des dieux, donnent du sens au jeu autour du « un pour tous, tous pour un » qui colle si bien aux équipes qui réussissent, en particulier à celle qui gagne dans le temple des Mélèzes, sans star sur glace et sans tsar aux commandes.
Après la gueule de bois, une fois retombée l’euphorie de l’ascension, le temps sera venu de boucler un budget permettant d’assurer le train de vie du HCC en National League. A l’issue de la Semaine Sainte, comptons sur le bons sens de l’équipe à Calame pour que le club ne se transforme pas en tiroir-caisse à un étage. Gare aux loups qui rodent, laissons ces prédateurs éloignés pour déguster l’agneau pascal davantage qu’une saison.
Alléluia.
