Éco-éco

Anthony Picard

Par la voix d’Alain Ribaux, président du Gouvernement dès le 1er juin, par l’action de Lucien Willemin décrite en pages 7 et 8 ou via Patrick Fischer qui rebondit – un peu – sur les terres de son enfance, ce numéro parle d’éco. Economie-écologie, un binôme nécessaire pour qu’éco-éco s’impose comme indissociable du progrès respectueux. 

A l’instar des partis qui se lient pour le OUI à la loi climat votée le 18 juin, en théorie nous voulons tous vivre sur une planète verte, celle où les abeilles butinent à l’abri des incendies de forêt, sans le bruit de la circulation et sans aéronefs polluants (retour au printemps 2020). Pour arriver à ce but vertueux, même si la loi climat ne le précise pas, l’évidence veut qu’avant que La Chaux-de-Fonds ne se transforme en Métropicale, que le bouleversement se fasse au niveau du porte-monnaie. Dans la nécessaire transition écologique que s’apprête à vivre notre planète sur le demi-siècle prochain, aussi longtemps que les technologies et les énergies propres ne seront pas le standard, c’est à une hausse généralisée des prix qu’il faut s’attendre pour adapter l’appareil industriel.

Qu’on le veuille ou non, pour jeter un froid sur le réchauffement climatique, la révolution industrielle nécessaire à l’accompagnement des mises à jour technologiques se fera par l’augmentation des matières premières, de l’énergie et des taxes. Revenir à l’essentiel, en portant ses vieux habits ou en roulant en occase, une manière efficace de participer à l’effort commun sans grandes contraintes.

 

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