Tout fout le camp. Le pouvoir d’achat en est-il encore un ? Pas sûr ! Car les hausses tous azimuts du pétrole, du gaz et de l’électricité, des abonnements à Netflix, des matières premières, des denrées alimentaires, des hypothèques, des loyers, des primes-maladie, de l’abo CFF, d’un week-end en Valais – liste non exhaustive – amenuisent ce pouvoir.
Que font les salaires ? Au mieux ils stagnent ou baissent en valeur absolue entraînant un surcroît de difficultés pour les ménages. Bonjour l’inflation, accompagnée d’une augmentation généralisée et durable des prix. Pas besoin d’être diplômé de l’université de Mercy à Détroit pour comprendre que ces hausses appauvrissent toutes les classes. Des faibles revenus – soutenus par les subsides – à la classe moyenne – qui finance les subsides – en passant par les riches les moins touchés, tous perdent des plumes et parfois leur duvet. Comment y remédier, comment faire pour retourner la situation sans augmenter l’inflation ? L’actualité dans le Michigan, avec des ouvriers de General Motors qui exigent 40% d’augmentation de salaire en allant jusqu’à refuser les 21% admis par le patronat, est-elle la réponse ? Avec une monnaie forte et des exportations florissantes, notre pays possède assurément les moyens de relever les salaires nominaux.
