BCN Tour : la 3e étape de La Brévine vous met à l’ombre !

Kevin Vaucher

Après le vent et le plat de Marin, et après la fournaise (avec une pointe d’exagération…) et la foule du Locle, le BCN Tour débarque en Sibérie ! On parle de la Sibérie de la Suisse bien entendu. Autant le dire tout de suite, certains passages goudronnés vont probablement en énerver quelques uns ! Mais ceux – de plus en plus nombreux, tant le niveau des coureurs augmente – qui rattrapent les « marcheurs » durant l’étape seront ravis : la majorité des 9.2 kilomètres se déroulent sur des routes et des chemins larges. Seul un petit tronçon étroit (hélas placé en fin de parcours) mettra coureurs et marcheurs aux coudes à coudes. Le Ô a fait la reconnaissance pour vous !

Direction… Le Pénitencier !

Le départ se fait à la salle polyvalente, près du terrain de foot. De là, le peloton s’en ira gaiement en direction du centre du village pour prendre la température qui s’annonce plus fraîche que mercredi dernier. Après 500 mètres, un virage à droite emmènera tout le monde… au pénitencier ! Eh oui, c’est ainsi que s’appelle le chemin qui fera office de première montée de l’étape brévinière. Après environ 600 mètres, la pente s’adoucira considérablement au moment d’entrer dans une partie un peu cassée à travers la forêt. Ce répit va durer une borne avant d’arriver à la Ronde-Chaux. Une petite rampe de 200 mètres vous placera alors sur un faux-plat très léger.

Au milieu de nulle part puis… retour sur terre à La Châtagne !

Puis, arrivé au 3e kilomètre, le faux-plat va devenir plus prononcé jusqu’à se transformer en petite montée (courte et casse-patte). Là, vous aurez l’impression d’être au milieu de nulle part. « La Brévine est déjà un peu au milieu de nulle part, diront certains (bande de mauvaises langues). Mais là, au coeur de la nature, sans grandes habitations aux alentours, vous sentirez un appréciable sentiment de liberté. D’autant plus qu’un virage à gauche vous propulsera dans 900 mètres hors de l’espace-temps à travers champ ! Une descente assez sèche vous fera ensuite retomber sur terre. Au menu : la traversé de part en part de la vallée, sur 1.5 kilomètre. Vous avez passez par La Châtagne et vous voilà désormais au Maix-Baillod !

3 solutions face au pierrier de la dernière descente

Il reste un tiers du tracé à parcourir essentiellement sur des chemins de forêt. D’abord relativement large, l’espace va peu à peu se réduire jusqu’au format « single ». Mais ne perdez pas de souffle à soupirer car une belle montée de 800 mètres vous fait face ! Une fois que vous l’aurez vaincue, il ne vous restera plus qu’à profiter des 1.2 borne restante avec retour sur le village par la route « Chobert ». Il s’agit de la longue route parallèle à la cantonale, bordée d’arbres plantés en ligne, les uns derrière les autres (cela vous parlera sans doute davantage). Petite remarque qui peut être utile : un pierrier se placera sur votre route dans la dernière descente. Trois solutions s’offrent à vous. 1. Faire confiance à votre technique. 2. Ralentir ou tenter de passer par les bords. 3. Penser à mettre des chaussures avec un drop raisonnable au lieu de courir sur « chambres à air » ; )

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