A 19 ans à peine, Barish Moullet est devenu début mars champion suisse de tennis de table en simple. Il est le premier Neuchâtelois de l’histoire à glaner un tel titre ! Avec encore une belle marge de progression, il fait partie de cette nouvelle génération de pongistes qui éclosent très jeunes. Mais avant de parler carrière, il préfère parler plaisir.
Ce titre était-il un objectif ?
Je savais qu’un podium était jouable. Après il faut toujours composer avec la forme du moment. Je ne me considère pas comme le meilleur : j’ai une bonne marge de progression… enfin j’espère ! Mais ce jour-là tout allait bien et j’ai gagné. Devenir le premier Neuchâtelois à être champion suisse, surtout en étant autant jeune, oui, c’est une fierté.
Un nouvel élan pour le CTT ?
Mon titre et la 3e place de Gaël Vendé apportent de la confiance à l’équipe et une bonne dynamique. C’est bénéfique pour tous. Nous ne sommes pas encore assurés d’évoluer en LNA l’an prochain. Tout va se jouer sur les deux derniers matchs (ndlr : le dernier ce dimanche 27 mars à 14 h à la Halle Volta). Mais je suis serein : nous allons éviter les play-out !
Une carrière pro : un rêve ?
Je joue au tennis de table depuis 12 ans. Mais je ne veux pas forcément en faire mon métier. Si l’opportunité se présente, oui, mais en Suisse c’est très difficile. Pour l’heure ce qui compte, c’est le plaisir, et continuer de progresser. Je m’entraine 15 heures par semaines, entre La Chaux-de-Fonds, Neuchâtel et Lausanne, où je fais mes études.
Prochain grand tournoi : les Universiades de Chengdu (Chine) en juin.