Ville d’honneur de la 39e édition, La Chaux-de-Fonds déroule le tapis rouge pour le fédérateur rendez-vous cantonal
Les coups de canon vont retentir tout au long de la marche, sur les sites de départs officiels. La batterie 14 neuchâteloise et la batterie 13 fribourgeoise seront en action. Bouchez-vous les oreilles, ça tape ! Et en cette année 2024, huit mois après la tempête du 24 juillet, la descente sur le Château aura une connotation plus solidaire que de révolutionnaire. « La foule ne va pas se déplacer pour le prendre, mais pour remercier la population neuchâteloise de tout le soutien apporté à notre ville après la catastrophe de l’été dernier. » Alors que les deux co-présidents de la manifestation Gianni Bernasconi et Marc Rémy présentaient le programme du 1er mars prochain, Jean-Daniel Jeanneret a donné le ton. « La devise de cette édition, le fameux “ Un pour tous, tous pour un ”, prend ici une dimension rassurante pour chacun. »
Pour une fois, la disposition de la salle du Conseil général a été inversée. Ceci afin que les orateurs soient assis sous la plaque commémorative indiquant « Dans cette salle s’est constitué le Gouvernement provisoire de la République neuchâteloises le 1er mars 1848. »
L’histoire de la République s’est écrite dans les Montagnes, avant que la colonne conduite par Fritz Courvoisier et Ami Girard ne se mette en route. « Être ville d’honneur aujourd’hui est une fierté pour nous. Nous allons assurer un départ tambours battants et une arrivée tonitruante », a promis le président du Conseil communal.
Vin de la Ville servi devant le Château
Avec la ville de Neuchâtel, la ville de La Chaux-de-Fonds offrira le vin d’honneur (avec saucisson neuchâtelois et pain). L’occasion de faire passer une info (que même des organisateurs de la Marche avouent ignorer encore…) : oui, La Métropole horlogère a son propre vin, issu de ses vignes d’Auvernier, qui lui ont été léguées par Alfred Olympi, à la condition qu’une fête annuelle les célèbre. C’est ainsi qu’est née la Fête de mai, un autre des temps forts de l’année chaux-de-fonnière, deux ans avant la première Marche du 1er mars.
